Les représentants des casinos en dur ont demandé qu’une augmentation, et une harmonisation, de la taxation du secteur des jeux en ligne soit envisagée. Cette demande a été formulée lors de l’International Casino Exhibition, qui s’est déroulé cette semaine à Londres.
Un panel d’experts et de représentants des casinos en dur s’était réuni afin d’envisager l’intégration des deux mondes du jeu, à savoir les jeux en lignes et les casinos terrestres.
En ligne de mire, l’iniquité mise en avant entre les niveaux de taxation des casinos en dur et des bookmaker en ligne. En effet, selon Dimitris Panageas, directeur juridique d’un casinotier grec, les opérateurs en ligne ne payent que peu ou pas de taxes, ce qui rend la concurrence déloyale.
Il est clair que les opérateurs en dur souhaitent que les niveaux de taxation soient harmonisés entre les deux domaines. Ce qui semble également voir le jour, c’est une volonté d’égaliser les niveaux au sein de l’Europe.
Si l’idée peut sembler intéressante ou, du moins, justifiable, sa réalisation est encore loin d’être acquise. Au regard des différences de législations entre les différents membres de l’UE, et de la bataille qui fera rage entre le « dur » et le « web », pour tirer la couverture à soi, il est évident qu’une telle harmonisation aura du mal a être réalisée.
Ce fait a d’ailleurs été très clairement illustré par Eduardo Antoja. Il a conclu en relatant une discussion avec une collègue député européenne, dans laquelle il avait dit qu’une régulation pan-européenne était possible, et que quand cela arriverait, les britanniques conduiraient à droite.